Blogue
31 12 24
Mes voeux pour 2025 !
Je nous souhaite… Ah la la , je nous souhaite d’oser!
Oser improviser… Se permettre d’improviser ! Ne pas savoir où ça va aboutir, ne pas savoir à l’avance ce qui va s’inviter au bout de mon pinceau quand je ne sais pas où je m’en vais, ni où je vais me retrouver…
Ah l’insécurité de faire confiance à la partie de moi qui en sait plus que la conscience que j’en ai. «Je l’avais senti»… Pourquoi je ne me suis pas écoutée ?» qu’on se dit parfois. «Je l’avais pressenti»… Mais je ne pouvais pas savoir ! …
Je ne savais pas que je sentais juste…
Peindre en impro … pour expérimenter en terrain sécuritaire et qui n’a aucun effet sur quiconque. Donc pas dangereux, ni pour moi , ni pour les autres…
Et pourtant c’est terrifiant comme si je plongeait dans le vide… et j’ai les deux pieds bien solidement à plat sur le plancher des vaches.
Oser jouer à risquer le jeu d’essayer «pour voir» étant donné que, semble-t-il, l’inconscient ne reconnaît pas la différence entre le jeu et la vraie vie. Et alors survient la découverte sidérante de ce qui apparaît au bout du pinceau quand je me permets de risquer pour voir… Et que je découvre par la suite que je développe dans la vraie vie, une attitude d’audace tranquille que je ne me connaissais pas !
Oui ! La peinture, ou la musique ou l’écriture ou la sculpture ou la photo ou… Créer ! Quand on sait que créer c’est «associer» comme le disait Jean Goguen.
Oui, créer pour découvrir que c’est le jeu de la Vie et que je pouvais dire après coup, «Tabarouette, je l’avais senti et je ne me suis pas écouté-e».
Au fond, peut-être que l’art est une trampoline pour s’entraîner à vivre audacieusement, en réalisant ses désirs au lieu de les rêver sans aboutir. Une trampoline vers la sérénité tranquille de l’audace et du partage joyeux de ce bonheur d’exister dans un monde de curiosité infinie.
Associer le connu de façon à laisser apparaître la pointe de quelque chose d’imprévu et pourtant désiré.
Désirer l’imprévu…Un imprévu orienté dans la direction d’un désir exprimé ou du moins ressenti… Mais dont le chemin pour s’y rendre me paraît inaccessible à la lumière du jour. Comme s’il fallait que j’emprunte un chemin inconnu «qui se fait en marchant « comme disait Richard Desjardins pour trouver ce qui me conduira encore plus loin, j’imagine !
Alors
Le désir comme ligne directrice en création comme dans la vie…Moteur de la disgrâce ou de l’extase
Une année de création, d’improvisation de «essayer pour voir»
«Oui mais je ne sais pas peindre»… Essaie !
Profiter du fait de ne pas savoir peindre pour oser sans attente puisque tu te dis que tu ne «sais» pas peindre, alors c’est parfait !… et après un moment d’audaces, alors ce sera le temps d’apprendre pour pouvoir aller plus loin dans l’impro !!!
Bonne année !
Comments